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ALSO

14 avril 2008

Jeux de langage, motivation et littérature (2)

ALEXONDA

Un jeu pour motiver la lecture en recherchant des alexandrins dans des textes en prose !

Nous avons déjà vu avec PASSATEX comment un simple programme peut nous aider à repérer certaines préoccupations dans des documents très longs. Ainsi peut-on savoir si les trois mots de la devise républicaine "liberté", "égalité" et "fraternité" sont présents ou non dans les Mémoires d'outre-tombe de Chateaubriand.

Cette fois, l'idée serait de repérer dans ce même ouvrage (dossier Uatl_3) des alexandrins que l'auteur aurait écrits sans s'en rendre compte !

Remarques préliminaires

Il existe maintenant des outils logiciels qui sont capables de produire des sons à partir des lettres ; c'est la synthèse vocale qui lit à haute voix la suite des mots constituant un texte. Le contraire existe aussi ; c'est la reconnaissance vocale qui transforme en texte écrit ce que le locuteur dit à haute voix devant un micro. Certes il y a des ratés mais "ça marche" ! Vous pouvez recueillir des informations sur deux produits existants et leur prix en tapant sur Google "Elan text to speech" pour la synthèse et "Dragon dictate" pour la reconnaissance.

C'est étonnant et pourtant, la langue française n'est pas des plus faciles pour subir un tel traitement électronique quand on connaît ses particularités orthographiques.

On peut s'en rendre compte en examinant le contenu sonore d'une syllabe dite "ouverte" (celle qui se termine par un son vocalique, bouche ouverte sur une voyelle) comme "A", "PA" ou "PwA" ! Quand on écrit, la suite des lettres va de une à plusieurs lettres ; a - pas - poids et même, c'est un record, huit lettres dans "NwE"qui s'écrit 'nouaient' ! Voir le programme OMOFONIM.

Une machine qui écrit ce qu'elle entend ou qui lit ce qu'elle voit doit savoir tout cela... et nous aussi. Savoir lire et écrire n'est pas une mince affaire !

A un niveau beaucoup plus modeste, il est possible d'envisager une illustration du "traitement" du langage.

Ainsi dans une variante des problèmes évoqués plus haut consiste à se demander, sans produire de sons, quelle suite de lettres constitue une syllabe... ou un "pied" quand on parle de poésie.

C'est la première question essentielle à se poser pour détecter des alexandrins.

Et rose elle a vécu ce que vivent les roses.

Si la première lettre d'un texte est une voyelle (a e i o u y à â é è ê î ô û ù) suivie d'une consonne, alors on compte 1 syllabe, on efface cette première lettre et on recommence le même raisonnement pour la suite du texte.

t rose elle a vécu ce que vivent les roses.

Si une consonne est suivie d'une consonne, on la néglige (effacement puis même raisonnement)

rose elle a vécu ce que vivent les roses.

Si une consonne est suivie d'une voyelle, on l'efface pour se retrouver dans la position initiale.

ose elle a vécu ce que vivent les roses.

Si la première lettre est une voyelle suivie d'une consonne, on compte 1 syllabe de plus.

Et ainsi de suite. Dans ce texte à la graphie simple, cette méthode de programmation est l'équivalent de qu'on fait quant on lit sans les consonnes :

é o è a é u e e i e é o

L'autre règle à connaître mais qui ne s'applique pas ici est qu'une voyelle suivie d'une autre voyelle peut être effacée sans compter (essayez avec "nouaient" et vous trouverez 1 syllabe !). Il faut évidemment tenir compte de beaucoup d'exceptions concernant le décompte des syllabes mais le principe reste acceptable pour une simulation didactique.

Si la suite de 12 syllabes s'achève par une ponctuation, on a de bonnes chances d'avoir un fragment d'énoncé cohérent offrant du sens, on peut considérer que c'est un alexandrin et l'extraire du fichier pour l'afficher à l'écran.

Si le contenu plaît au lecteur ou  est adéquat à un thème donné, s'il peut être associé à ce qui précède aux plans syntaxique et sémantique (grammaire et signification) , on peut conserver le vers affiché pour constituer un ensemble cohérent.

Souvent notre intellect comble les vides (pas trop profonds !) par association d'idées. Notre esprit, bon enfant, produit du sens en pensant qu'il y en a. C'est souvent le cas dans les parataxes (suites sans liens logiques explicites), à condition de ne pas abuser !

Il y faut une certaine cohésion (syntaxe) et une bonne cohérence (sens)  !

En poésie où chaque vers est souvent autonome, l'assemblage de vers issus de poèmes différents est un jeu littéraire très ancien sous l'appellation de "centon" ; au moyen âge, on le pratiquait même en latin à partir des poèmes de Virgile.

Mais le programme Alexonda  procède différemment puisqu'il recherche des alexandrins dans des textes en prose, ce qui est rare mais possible quand on parcourt des textes très longs.

Là encore, si un utilisateur se prend au jeu et compose des sonnets - ou lit le roman - il ne faut surtout pas le déranger !

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14 avril 2008

Jeux de langage, motivation et littérature (1)

PASSATEX est un outil modeste et artisanal pour rechercher dans un texte des passages où apparaissent certains mots désignés par l'utilisateur. On est très loin des logiciels professionnels de recherche documentaire.

Pourtant, cet outil peut rendre service car il est léger et peut ouvrir des fichiers volumineux ; les passages repérés sont de longueur variable puisqu'ils s'agit des segments séparés par des virgules ou des alinéas, ce qui en fait des échantillons un peu flous incitant au commentaire et à l'interprétation (production langagière).

Surtout, un choix judicieux des mots à rechercher permet un sondage rapide sur le contenu du document ou de l'ouvrage en question. Est-ce que le thème attendu est réellement présent et développé ? Ne faut-il pas aller plus loin pour conforter une hypothèse ?

Si, par bonheur, ces éclairages rapides donnent envie de lire, tout simplement, pour le plaisir ou pour étayer / contredire un avis... l'objectif est atteint !

Voici un exemple significatif à propos des Mémoires d'Outre-Tombe de Chateaubriand, ouvrage emprunté en un clin d'oeil sur le site de la BNF. On sait que l'écrivain a consigné les souvenirs d'une vie tumultueuse de l'Ancien régime à la Restauration, en passant par la Révolution et l'Empire.

Qu'en est-il dans ces Mémoires des thèmes qui ont agité cette vaste période et sont devenus la devise de la France : Liberté, Egalité, Fraternité ?

Simple curiosité qui peut tenter l'adolescent le moins porté sur la littérature ou l'histoire mais désireux de mieux connaître le personnage.

On lui demandera de procéder lui-même au sondage.

Voici les résultats pour chacun des termes recherchés séparément :

liberté : 125 occurrences sur 27842 segments (analyse portant sur un bon tiers du texte car il y a trop de réponses)

égalité : 67 occurrences sur 67225 segments (soit la totalité de l'ouvrage)

fraternité : 9 occurrences sur 67225 segments.(idem)

On voit que l'intérêt de l'auteur va en décroissant ! Autant Chateaubriand est enthousiasmé par l'idée de liberté, autant il reste réservé pour les deux autres thèmes. On peut se demander pourquoi et observer de plus près les citations qui révèlent cette tendance.

Cette constatation peut inciter à poursuivre l'analyse à partir de couples de mots :

liberté et égalité :  10 occurrences sur 67225 segments avec des citations très clairement  de l'ordre du discours politique (l'idélogie de la période révolutionnaire)

égalité et fraternité : Pas trouvé !

C'est quand même étonnant et cela mérite réflexion !
Les plus curieux voudront peut-être vérifier pourquoi Chateaubriand, qui est aussi l'auteur du "Génie du christianisme", semble si peu préoccupé par les vertus évangéliques que sont l'égalité ('les premiers seront les derniers') et la fraternité ('aimez-vous les uns les autres').

Si un adolescent se lance dans la lecture pour en avoir le coeur net, surtout, ne le dérangez pas !

2 mars 2008

L'audiographie

L'audiographie, un outil et une astuce pour motiver l'écriture au clavier.

Aussi bien dans les formations d'adultes que dans l'apprentissage d'une langue, l'ordinateur peut aider à faire des progrès. Ce n'est pas forcément une évidence et il n'est peut-être pas inutile de dire pourquoi : quand on écrit sur une feuille de papier, on peut se tromper. Avec un programme adéquat et en tapant au clavier, il est possible d'éviter les erreurs. Cela ne règle pas tous les problèmes mais on aurait tort de s'en priver. D'autant plus que la diffusion du programme est entièrement libre et que sa mise en oeuvre est à la portée de tout le monde.

Imaginons que des enfants du Cours Moyen connaissent une chanson ou une récitation par coeur, que des élèves de Cinquième en sachent autant en espagnol, que des adolescents fassent du théâtre... le plus simplement du monde, il suffit qu'un enseignant ou un animateur ait transcrit ces diverses paroles pour que les intéressés puissent les taper au clavier sans jamais se tromper. C'est aussi un moyen commode pour s'entraîner à la mémorisation de textes ou de poèmes.

Autre situation : des adultes, un peu fâchés avec l'écriture et l'orthographe, enregistrent leurs propres paroles : un petit récit, une anecdote, un incident, une déclaration etc. L'animateur transcrit, sans ponctuation, ce qui a été dit ; les intéressés écoutent ce qu'ils ont dit et le tapent au clavier sans faire de fautes d'orthographe, c'est déjà important. Ils passent ensuite à une étape de reformulation plus fluide (cf le téléprompteur) par une "lecture" contrôlée et aménagée de la transcription qui, pourquoi pas, les amènera à un vrai texte, ponctué et structuré comme de l'écrit.

Aucun matériel sophistiqué. Même un ordinateur sous DOS pourrait encore servir avec un antique "walkman" à cassette ! Il suffit que le didacticiel "lise" le fichier de la transcription modèle. L'utilisateur lance le son, écoute et arrête dès qu'il le souhaite puis tape ce qu'il a entendu (ou ce qu'il a dans la tête si c'est par coeur). C'est tout ! Selon le procédé de l'audiographie, si la lettre tapée au clavier n'est pas celle prévue dans le fichier modèle, on entend un petit bruit et la touche n'inscrit rien à l'écran.

Ce même procédé de l'audiographie peut aussi être utilisé pour s'entraîner à taper sans regarder son clavier : on oblige les doigts à explorer la position des lettres, à partir des repères F(index gauche) et J (index droit), pendant qu'on observe l'écran pour voir apparaître les bonnes lettres. A la rigueur, on peut fixer une photo de clavier au-dessus de l'écran mais, surtout, on ne regarde pas ses doigts !

Ce programme est une des fonctions du didacticiel SCOPITEX dans la collection des Activités Langagières Sur Ordinateur (ALSO), en libre diffusion pour un usage non commercial. Voir aussi, dans la même collection, le programme SONOCLAV.EXE qui propose la sonorisation des frappes.

SCOPITEX appelle n'importe quel fichier texte (à choisir dans une fenêtre "parcourir") et propose une grande variété d'affichages dont l'usage est expliqué dans la notice : ne voir que les mots longs, cacher les mots fréquents, supprimer la ponctuation, journal cyclique etc.

Quand on souhaite faire travailler en audiographie sur un document précis présent dans le dossier, il suffit de le (re)nommer "fonograf.txt" pour qu'il soit utilisé automatiquement. Il est donc facile de mettre en oeuvre le support sonore adéquat (cassette, dictaphone ou fichier sonore) avec la transcription "fonograf.txt" préparée par l'animateur. Les autres fonctions de SCOPITEX n'apparaissent pas à l'écran.

On peut aussi lancer directement l'audiographie en cliquant la commande FONOG après avoir choisi un fichier quelconque.

27 janvier 2008

Deux outils pour 'jouer' avec les textes.

PASSATEX

Comment savoir à l'avance si un texte assez long contient l'information qu'on recherche ? Le parcourir des yeux, très rapidement. C'est évidemment le plus simple mais on n'est pas assuré de n'avoir rien oublié ! La fonction 'recherche' d'un traitement de texte apporte aussi une solution au coup par coup.

passimaL'intérêt du didacticiel PASSATEX est double : d'abord ne laisser échapper aucun passage du texte où le mot recherché serait cité puis en proposer la liste exhaustive ; ensuite faire réfléchir pour bien choisir le(s) meilleur(s) mot(s) ou segment(s) apte(s) à cibler l'information. Imaginons, par exemple, qu'on souhaite savoir si tel ouvrage est plutôt un roman d'amour ou, au contraire, un récit guerrier ! Se poser la question, c'est déjà entrer dans la pratique langagière par la simulation d'une recherche car il va sans dire que ce modeste outil n'est pas un logiciel documentaire ! 

Il suffit de disposer de textes assez longs au format le plus simple (.txt) qu'on trouve aisément sur Internet, par exemple sur le site de la Bibliothèque Nationale de France (BNF  http://gallica.bnf.fr) pour se livrer à des repérages divers. Plusieurs combinaisons sont proposées pour rechercher tel mot, tel ou tel mot, tel et tel mot, tel mot mais pas tel autre. Ces choix (ou opérateurs logiques) sont un entraînement intéressant pour éviter les milliers de réponses inutiles sur les moteurs de recherche proposés sur Internet.

On s'habitue aussi à découper les mots avec opportunité : la sélection "amour" prendra aussi 'amoureux', 'amoureuses' etc. mais pas 'aimable', 'aimer'... Dans ce cas, il faudrait sans doute rechercher " amo" ou " aim" (avec l'espace avant pour éviter 'camomille' ou 'faim').

passima2

Entre les quatre passages (ou segments) proposés, les groupes de lettres communs sont "aim" (trois fois) et "am", une fois

=

=

SCOPITEX

Sur une feuille de papier, un texte n'a pas les mêmes vertus qu'à l'écran.
Le papier est inerte. L'écran est dynamique et interactif.

C'est cette illustration que propose le didacticiel SCOPITEX pour observer le texte à l'écran.

Afficher ou masquer certains mots et pas d'autres : les mots longs, les mots fréquents, les mots d'une liste, les mots d'un autre texte, On peut aussi afficher les textes à des vitesses variables, comme les sous-titres des films, ou à la façon d'un journal cyclique.

scopima2

De ces différentes variétés d'affichage, on peut tirer des exercices pour motiver la consultation des textes : deviner certains mots masqués dans un poème ou un récit ; observer l'importance des mots selon qu'ils courts ou longs, fréquents ou rares ; comparer des textes assez proches ; rechercher les mots d'une même famille (couleurs..) ou d'un thème donné (transports..) ; s'entraîner (pour rire !) au doublage et au sous-titrage ; simuler une présentation à la télévison, avec utilisation d'un prompteur pour s'entraîner à "dire" un texte comme si on improvisait. Toutes ces activités sont, à la fois, une familiarisation avec l'écrit et une incitation à la prise de parole. Dans cette perspective, la transcription par un animateur d'un récit oral laborieux ou hésitant permet d'améliorer le "discours" (supprimer les hésitations, rechercher la clarté) avant de le redire d'une façon plus fluide (prompteur) et même d'aller jusqu'au passage à l'écrit (ponctuation et, au besoin, transformation).   

scopima  Une fonction particulière permet de s'entraîner à l'écriture au clavier sans regarder ses doigts et... sans faire de fautes d'orthographe ! Il suffit de transcrire à l'avance un texte connu (Au clair de la lune..) ou enregistré. Si ce qu'on tape n'est pas exact, rien ne s'inscrit à l'écran : c'est le procédé de l'audiographie, à partir d'un texte quelconque ne comportant pas d'erreurs !.

10 décembre 2007

Remarques générales

Pour les deux programmes ALEAMO et ALEAFRAZ, une modalité intéressante permet soit d'imposer un texte quelconque soit de laisser l'utilisateur choisir lui-même les textes présents dans le dossier.

Comment faire ?

Evidemment, il est toujours possible d'ajouter des phrases, en les écrivant ou par copier/coller, en haut des fichiers aleamo.txt ou aleafraz.txt

Il existe un autre moyen qui consiste à supprimer ou à renommer (si on veut les conserver) les fichiers originaux aleamo.txt ou aleafraz.txt ; on peut alors donner les noms aleamo.txt ou aleafraz.txt à n'importe quel fichier présent dans le dossier ; ce sont ces derniers fichiers qui seront utilisés si l'enseignant pense qu'il est impératif de les proposer aux élèves. Au contraire, s'il n'existe dans le dossier aucun fichier strictement nommé (à la lettre près) aleamo.txt ou aleafraz.txt le programme affichera tous les fichiers .txt présents dans le dossier et proposera à l'utilisateur d'en choisir un. Evidemment, cela n'est possible que si l'animateur a bien sélectionné les fichiers disponibles en fonction du public... par exemple des fables de La Fontaine en classe de sixième.

Exemple :

alsico

Dans ce dossier, ALEAMO.EXE va trouver et proposer uniquement le texte contenu dans aleamo.txt
En revanche, ALEAFRAZ.EXE ne va pas trouver aleafraz.txt puisqu'il y a deux z ; dans ce cas, tous les fichiers .txt seront proposés au choix : albatros.txt  lune.txt mais aussi aleamo.txt et aleafrazz.txt !

Il suffit d'être attentif et cohérent pour renommer les fichiers (clic droit de la souris) ou pour écrire, copier/coller ou déplacer les fichiers adéquats dans le dossier où figurent déjà ALEAMO.EXE et ALEAFRAZ.EXE

Pour chaque didacticiel, il existe une notice qu'on peut consulter en cliquant sur la commande NOTICE ; le plus souvent, c'est aussi un fichier .txt consultable directement (deux clics sur le nom en question ou à partir d'un traitement de texte) et qu'on peut imprimer. L'avantage de disposer de fichier .txt c'est que les erreurs ou omissions peuvent être corrigées par les personnes qui gèrent ces programmes : deux clics pour ouvrir, Edition/Rechercher pour trouver l'erreur, correction, Fichier/Enregistrer et l'affaire est classée ! De la même façon, il est parfois utile de modifier ou même de traduire les consignes.

On peut, en effet, imaginer d'utiliser certains programmes dans une autre langue comme l'anglais, l'espagnol ou l'allemand, en particulier ALEAMO et ALEAFRAZ à partir de textes dans ces langues.

Il est impératif que tous les fichiers utilisés soient dans le même dossier. Selon les cas, on y trouve les notices, les consignes, les textes originaux et, parfois, les résultats. Le fichier Vbrun300.dll (ou une version supérieure) fait tourner les programmes en Visual Basic. Souvent, il est déjà présent dans le Windows \system de l'ordinateur et, dans ce cas, on peut l'enlever du dossier. Pour s'en assurer, il suffit de le renommer. Si le programme tourne, c'est que le Vbrun est déjà dans la machine !

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9 décembre 2007

L'orthogaphe !

OMOFONIMomofico

Les problèmes de l'orthographe française ne sont pas simples. C'est bien connu ! Voici un petit jeu pour illustrer le fait qu'un même son peut s'écrire de plusieurs façons. Il peut, à la fois, distraire des élèves, des adolescents ou des adultes fâchés avec l'orthographe, et aider à une réflexion sur les difficultés rencontrées.

Il s'agit d'un aspect très limité du problème : le cas d'une syllabe simple qu'il faut assembler à l'écran puis écrire !

omofec1

Les consonnes sont à gauche (jaune) et les voyelles en haut (bleu). On prend (clic maintenu) une voyelle seule ou une consonne puis une voyelle, comme dans l'exemple : autrement dit "Quand on entend le son KAN..."

                                                                             Les lettres affichées à droite (violet) sont intermédiaires (comme PrAN = "prend")

Ensuite, on clique sur la syllabe ainsi constituée.
Le programme demande de combien de façons on peut écrire les mots correspondant à cette syllabe. Taper le nombre supposé puis valider.
Enfin, on essaie d'écrire cette syllabe et le programme affiche un exemple si la réponse est juste.

omofec3


9 décembre 2007

Des mots à la phrase.

ALEAFRAZaleafico

Comme le programme précédent, ALEAFRAZ.EXE va chercher ALEAFRAZ.TXT et lit le contenu de ce fichier, phrase après phrase. Mais, cette fois, ce sont les phrases (.!?:;) qui sont mises en désordre. Cependant, s'il s'agit d'un poème, on peut choisir d'afficher en désordre non pas les phrases mais les vers (qui ne sont toujours des phrases !).

C'est le cas dans cet exemple. Chaque éléments est précédé d'une lettre majuscule qu'il faut taper (sans pouvoir se tromper) pour opérer la remise en ordre qui s'affiche dans le cadre du bas.

aleafec2

On aura reconnu le poème de Baudelaire.
C'est tout simple... en apparence ! car si le poème est de Mallarmé ou si le texte est philosophique, il faudra une grande attention et une forte réflexion, parfois à plusieurs, pour retouver la cohérence initiale. C'est aussi l'occasion de discussions sur les qualités d'un récit, sur les liaisons syntaxiques, les relations logiques...

De ce point de vue, une utilisation pédagogique simple et efficace consiste à demander à des élèves, dès le CM2, d'écrire un récit en 7 phrases, sur un ordinateur de l'école ou encore envoyé par mail, et de le "passer à la moulinette" ALEAFRAZ en classe pour savoir si les autres élèves pourront retrouver facilement le récit initial. Rien n'empêcherait de faire la même chose, à un autre niveau, pour un poème... ou un point de vue philosophique !

Pour des raisons pratiques et afin de ne pas encombrer l'écran, le nombre maximum de phrases est limité à 7 (ou moins si elles sont trop longues) mais le programme peut lire tout un roman et le débiter en groupes de 7 phrases si l'itilisateur le souhaite.


8 décembre 2007

Tirage au sort !

ALEAMO

aleamico

     ALEAMO.EXE va chercher ALEAMO.TXT et lit le contenu de ce fichier, phrase après phrase.

    A la première phrase rencontrée (.!?:;), les mots sont affichés en désordre et il faut les écrire un par un et dans l'odre. C'est facile quand on connaît déjà la phrase ou qu'on peut la deviner. C'est plus subtil, comme on va le voir, si le contenu est moins prévible. Il arrive souvent qu'on soit amené à parler des contraintes : tel mot ne peut pas suivre tel autre pour des raisons de morphologie ou de syntaxe. Cela s'appelle "faire de la grammaire"... sans le dire ! Et quand on est plusieurs, les discussions vont bon train sur l'assemblage le plus pertinent. De toute façon, on ne peut pas se tromper, comme on l'a déjà vu précédemment. Quand le mot qui convient est écrit, il s'estompe en haut et va s'installer en bas.

aleamec1

Aucune difficulté particulière... sauf si on en fait un exercice pour s'entaîner à taper sans regarder le clavier ! Ce n'est pas inutile de savoir taper, c'est pourquoi on a préféré cette modalité au glissement des mots à la façon d'un puzzle.

Mais la fameuse phrase  de Proust peut occuper une soirée pluvieuse !

aleamec2

Autrement dit, cet exercice (ou ce jeu) est facilement adaptable à tous les niveaux : de l'élève du cycle primaire à qui on propose des fables de La Fontaine déjà vues en classe, à des élèves de terminale observant une phrase de Spinoza ! Tout dépend de ce que contient le fichier ALEAMO.TXT

Pour cela, il existe plusieurs méthodes indiquées dans la notice mais le plus simple est d'ouvrir le fichier ALEAMO.TXT (deux clics !) et d'écrire au début les phrases que vous voulez puis d'enregistrer. Si vous relancez ALEAMO.EXE c'est votre premeière phrase qui s'affichera en désordre.

7 décembre 2007

Comment ça marche ?

Le didacticiel "lit" un fichier où sont rassemblés tous les éléments du jeu, toujours dans le même ordre.
Ainsi, pour "abaque" :

abaque           le mot
En rapport avec les nombres. # un abaque (masculin)        une aide
singe               
boulier
figure
récipient             4 mots au choix
boulier                la bonne réponse
Tablette munie de boules pour calculer. # compter rangée        la définition
Il a pris son abaque pour faire l'addition. # calculer compter boules chinois      l'exemple
2             le degré de difficulté

Au fur et mesure qu'on avance dans le jeu MILMORAR, la touche RAPPEL permet d'entraîner sa mémoire en demandant de

1    réécrire un mot déjà rencontré à partir de sa définition sans pouvoir se tromper (voir plus haut)

2    écrire à sa façon la définition d'un mot déjà rencontré

3    écrire à sa façon l'exemple proposé pour un mot déjà rencontré

Dans ces deux derniers cas, on peut évidemment écrire n'importe quoi mais le didacticiel vérifie si les mots employés correspondent à ceux du texte original et, éventuellement, à d'autres mots clés ajoutés selon les besoins après le signe dièse #.

Avec de la patience et un objectif limité, chacun peut constituer une liste de mots sur ce modèle en adaptant les mots au niveau et / ou à l'intérêt des utilisateurs, par exemple le vocabulaire dans une classe de CM2.

4 décembre 2007

Exemples ALSO (suite)

milmec2
le curseur n'accepte que les bonnes lettres !
la touche "Entrée / Enter" ou "Valid / validation" écrit la lettre attendue !
On ne peut donc ni se tromper ni rester coincé parce qu'on ne sait pas : c'est l'interactivité immédiate.
On peut même taper la réponse les yeux fermés pour s'entraîner à la frappe rapide ; on est guidé par le petit bruit en cas d'erreur. C'est aux doigts de se débrouiller pour apprendre à taper les touches qui leur sont affectées, par exemple index gauche F et index droit J et ainsi de suite !

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